Boyaux: pour esthètes…? 😉

Alors fin du boyau? On en parle depuis pas mal d’années mais il est utilisé par les pros sauf à l’entraînement pour des raisons pratiques de réparation sur crevaison. Pour la piste, je doute que cela change (voir ci-dessous l’illustration) :

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Par contre en usage route, c’est l’inverse qui s’est produit dans les rangs disons amateurs et cyclosportifs… Rares sont ceux qui rouleront encore en boyaux à ma connaissance dans les années à venir; pas de voiture d’assistance et coller un boyau de secours nécessite d’être posé chez soi…

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Perso je m’y suis mis sur le tard, il y-a moins de 10 ans, en acquérant une paire de roues Corima (tant qu’à faire…)

C’est vrai que le confort, le grip ont un rendu unique et l’on comprend qu’un pro puisse rouler sur ce type de pneumatique même si l’usure comme pour les gommes en formule 1 est plus importante que les pneus ouverts la plupart du temps.

Mais voilà, le pneu à chambre hormis un poids plus important du fait justement de l’ajout de chambre devient très performant et le tubeless du fait de l’utilisation à présent de forte section (25 et plus) le rend encore plus concurrentiel (certains pros les utilisent en clm par ex, car les tests semblent leur donner un léger avantage niveau rendement surtout pour les épreuves courtes en clm).

Voici un résumé des avantages des uns et des autres sachant que pour le moment je n’ai pas basculé en tubeless…

Pneus, les avantages :

  • l’offre la plus vaste et complète, des pneus hivers, compètes, les sections nombreuses à partir du 23 minimum …
  • la réparation aisée, le choix de la chambre (butyl ou latex…)
  • le rapport qualité / prix

Pneus, les moins :

  • lourds (Idem jantes)
  • certains sont difficiles à monter en 23, risque de pincer la chambre
  • sur jantes carbones, les problèmes de freinage, incompatibilité avec le latex, le poids

Boyaux, les plus :

  • comme les pros… Confort, rendement, grip, le poids…
  • avec les roues carbones, le must…
  • des colles et rubans nouvelle génération qui facilitent le montage
  • des roues carbones à freinage disque… Le must pour freiner mais une offre très réduite, « for pro only…? »

Boyaux, les moins…

  • montage à faire faire ou qui nécessite d’être bricoleur
  • montage difficile sur jantes type Corima (on doit au préalable assouplir la carcasse)
  • l’offre… Et le prix si l’on veut des modèles performants
  • aucun intérêt des premiers prix
  • la réparation… Les bombes ou l’injection de liquide préventif est efficace sur des petits trous… Du coup on est tenté de prendre un boyau de rechange avec l’encombrement que cela implique…
  • le freinage, l’été sur jantes carbones (on se souvient de la méga gamelle de Beloki sur le Tour…) avec les pb de chauffe ou sous la pluie sur jantes carbones itou…
  • la pression forte, pompe à pied de qualité requise mais pb de perte de pression sur chambre latex… On doit regonfler après chaque sortie…

Et le Tubeless dans tout ça…?

  • L’offre peine à décoller mais c’est a priori la formule de l’avenir… Surtout depuis que les sections sont passées à 25 mais encore plus vrai au-delà car cela reste toujours aussi délicat de monter des pneus tubeless et il faut utiliser des compresseurs pour faire claquer les tringles sur les flancs de jante.
  • Ensuite cela nécessite des roues « tubeless ready » et l’utilisation d’un liquide préventif pour assurer l’étanchéité est obligatoire… Toujours cette impression d’en mettre partout au final pour un efficacité aléatoire…?
  • ensuite le prix… Du fait de l’offre limitée; mais les pros utilisent depuis quelques temps et pour des usages bien spécifiques (sur clm, sur Paris-Roubaix…) Donc on peut penser que l’offre va se développer à mesure que son usage va se généraliser chez les pros et que coller ses boyaux fera bientôt partie des souvenirs d’une autre époque, comme les cales pieds aux pédales…!